Le Grau-du-Roi

Amateurs de petits villages de pêche, criques isolées et plages désertes s'abstenir !
Mais avouons le, il y aussi un certain plaisir à se laisser aller dans l'effervescence des vacances dans une formidable station balnéaire... Et en plus des « Gelati ! », des « Gauffres !! » et des « Robes à 10€ !!!», cette station vous offre la convivialité de son marché provençal, le charme de ses petits restaurants, son port de pêche, ses 18 km de plages de sables et de jolies petites maisons qui se perdent dans la nature sauvage...
Bienvenue au Grau-du-Roi !

Plage du Grau-du-Roi en hiver

Le phare du Grau-du-Roi

Chalutier suivi par les oiseaux

Pêcheur sur les quais du Grau-du-Roi

Le phare de l'Espiguette

Plage de l'Espiguette, au Grau-du-Roi

L'histoire de la commune est assez récente.
A la fin du XVIè siècle, un torrent du Rhône a ouvert une brèche (appelé un grau) dans le cordon littoral. Ce chenal fut appelé « grau Henry » puis « Grau-du-Roi » car Henri IV l'avait aménagé en faisant édifier deux môles de pierre pour le protéger des ensablements. Ce n'est qu'au XVIIIe qu'on ouvrit le chenal (seul débouché maritime du Gard) jusqu'à Aigues-Mortes. La commune du Grau-du-Roi se développera autour de ce canal. Des immigrés italiens s'y installèrent au XIXè siècle et l'activité principale est tournée vers la pêche.

Depuis la cité s'est hissée au rang de deuxième port de pêche français en Méditerranée. Dans le Vieux Port, le charme opère encore avec le ballet des chalutiers régulé par un pont tournant, la criée, les quais jonchés de filets et bordés de restaurants, les façades pittoresques.

Fin XIXè le tourisme commença à se développer, l'arrivée du chemin de fer, la vogue des bains de mer et les congés payés firent ensuite sa fortune.
La Villa Parris près du phare est un bel exemple des constructions de la Belle Époque. Face à l'église, la maison dite du dauphin est aussi très typique. Et les façades des bâtiments bordant les quais montrent aussi de jolis élément de l'architecture de cette période, bien que leur construction a entrainé la démolition de la Redoute (tour de guet) du XVIIIè.

La construction de Port-Camargue, gagné sur la mer entre 1967 et 1985, dota le Grau-du-Roi d'une marina et d'un port de plaisance, aujourd'hui le premier d'Europe. Le port ressemble à un pharaonique récif de quais autour desquels pousse un dédale de commerces et appartements de standing, tous avec des postes d'amarrage.

La commune pourrait aussi s'appeler l'Eau du Roi – entièrement cernée  d'étendues d'eau. La Méditerranée, bien sûr, avec ses quatre grandes plages et la pointe sauvage et sauvegardée de l'Espiguette, le Vidourle et tout un enchevêtrement d'étangs, chéneau, salins et marais. N'oublions pas qu'on est en Camargue !

D'ailleurs si vous manquez d'espace sur les petites plages du centre-ville, allez à l'Espiguette avec ses kilomètres de plages qui lui donnent une allure de désert, ses espaces naturels et sauvages. Une piste cyclable de 5km la relie au centre-ville du Grau-du-Roi. Tout au fond du parking, après une marche de quelques centaines de mètres, on accède à la plage naturiste. C'est également un spot incontournable pour la pratique de kite-surf.
Un phare y fut érigé en 1869. Initialement situé à 150 mètres de la mer, il se trouve actuellement à 700m en cause des dépôts de sables laissés par les courants,

Et si vous vous lassez du soleil, des plages ou la musique live proposée tous les mardis, jeudis et samedis en été, allez au Palais de la Mer qui abrite le petit musée de la mer et le Seaquarium.
2400 m² abritent plus de 2000 poissons méditerranéens et tropicaux, une impressionnant collection de requins mais aussi des phoques et des otaries...

A savourer aussi, la fête votive en septembre : abrivado, course camarguaise, animations musicales. L'occasion de danser, manger et boire.

Si vous avez envie d'histoire et de vieille pierres, la ville médiévale d'Aigues-Mortes n'est qu'à 7 km, on peut même s'y rendre à vélo, en longeant le chenal maritime.


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